dimanche 8 février 2009

Rencontre avec le Dr. Pierre Mailloux, psychiatre-consultant

Monsieur Bédard vous livre aujourd'hui ses observations de sa récente rencontre avec le Dr. Mailloux. Rencontre, qui, curieusement lui fut imposée par des conditions de remise en liberté alors que c'est précisément grâce à l'intervention du Dr. Mailloux que Daniel a pu recouvrir sa liberté à partir de l'Institut Pinel ? Un lieu avide de demandes ou considérations d'ordres mystiques où la routine d'en faire le moins possible sert davantage psychiatres et toute leur équipe qui gravite autour d'eux comme des sectateurs en adoration aveugle pour leurs gourous. Oubliant presqu'ainsi d'afficher tout au moins leur réel désir de vraiment traiter la maladie mentale. Un hôpital dit «psychiatrique» où il y séjourna de nouveau contre son gré pendant 13 mois alors qu'en 2006-2007 et suite à son acquittement par jury du 21 juin 2006, la juge Bourque l'y expédia une première fois pour une durée de 7 mois. Sans doute l'a-t-elle fait afin de tenter de le casser. Pour qu'il ne puisse ainsi parler de son geste à elle: soit celui d'avoir entraver le cours normal de la justice. Une infraction criminelle qui, si commise par une personne autre qu'un juge, peut lui «mériter» jusqu'à 10 ans de prison. C'est bien, du moins, ce qu'il faut comprendre maintenant de ce que sous-entend le code criminel, à l'article 139(2).


Je suis tout de même heureux d'avoir, le 3 février dernier, rencontré le Dr. Pierre Mailloux, psychiatre, à Trois-Rivières, pour une consultation d'une heure. Puisque n'est-il pas celui qui m'a sorti de ce merdier ?

Imaginez. Cette rencontre, de même qu'une autre prévue pour le 10 mars 2009 ont été rendues possibles parce que 2 procureurs de la Couronne, Me Jacques Rouillier de Montréal et Me David Bouchard de Trois-Rivières ont indiqué, entre autres, comme conditions de remise en liberté sur des promesses de comparaître à nouveau à leur veaudeville respectif, que je devais respecter mes rendez-vous avec mon médecin traitant, le Dr. Pierre Mailloux.

Me Gaëtan Bourassa, directeur de l'«Aide juridique de Montréal», celui, donc, qui selon Me Juli Drolet de la direction des poursuites criminelles et pénales, est sensé faire valoir mes droits, n'a encore une fois, absolument rien fait pour faire changer ces conditions comme je lui ai pourtant demandé de le faire. Ainsi, et à cause de mon propre avocat, il y a eu et il y aura une autre rencontre. Une dernière, m'a promis le Dr. Mailloux. Celles-ci étant pourtant toujours aux frais des contribuables résignés en bons payeurs de taxes qu'ils sont.

Rappelons que les 10 et 11 novembre dernier, le Dr. Mailloux, a témoigné devant le juge Jean-Pierre Boyer de la Cour du Québec et ensuite devant la Commission d'examen des troubles mentaux (CETM) à l'effet que suite à son interview de 1:30h. avec moi, tenu le 19 septembre à l'Institut Philippe Pinel de Montréal, il en soit venu à la conclusion formelle que l'accusé (Daniel Bédard) ne souffrait d'aucune maladie mentale. Et que donc, j'étais on ne peut plus apte à comparaître car en plus, dira-t-il, je remplissais à nouveau les critères établis dans l'arrêt Steele c. La Reine. Critères, qui avaient pourtant déjà permis à la juge Louise Villemure de cette même Cour du Québec, de conclure à mon aptitude à comparaître le 18 décembre 2007. Et ce, après 7 ou 8 audiences tenues suite à mon arrestation du 19 novembre 2007. Imaginez l'incongruité gênante: on m'a fait comparaître 8 fois pour savoir si j'étais apte à comparaître ?Est-ce qu'on fait cela pour toutes les personnes qui se présentent dans le box des accusés ?

Par ailleurs, son rapport d'expertise fait foi que non seulement je suis une personne apte mais qu'en plus je suis une personne érudite: une personne, donc, qui connaît davantage les lois plus que les autres, étant elle-même en mesure de préparer ses propres requêtes, assimiler rapidement de nouvelles informations, d'en faire une juste synthèse en étant analytique. Le Dr. Mailloux, franc et objectif, dira que pour ses raisons, il me décrit comme un individu davantage qualifié à se représenter seul devant la Cour plutôt que de voir des avocats être moins en mesure de le faire puisque ne connaissant pas mon dossier autant que moi-même.

Son rapport dira aussi que je démontre une résilience exceptionnelle. Une résilience étant une caractéristique de l'état psychique et physiologique d'une personne à réagir avec beaucoup de courage et détermination à une situation anormale lui étant imposée contre son gré.

Une situation qui aurait pu très facilement m'amener dans un état de choc continuel, la dépression et l'abyme des bas-fonds. Mais au lieu, je suis resté droit devant l'adversité; je suis resté droit devant l'idiotie collective visant à protéger le mensonge et l'irresponsabilité de personnes qui se disent importantes. Persuadé, donc, que la vérité et non le Mal, finit, un jour, par triompher. Et c'est ce qui m'a maintenu «hors de l'eau» dira le Dr. Mailloux. J'ai donc évité la noyade alors qu'on me propulsait de force en eaux troubles pour tenter ainsi que je m'essoufle et coule discrètement à la vue de personne.

Imaginez. La psychiatrie, telle qu'elle serait pratiquée à l'Institut Pinel, tenterait de rendre les individus fous au lieu de les soigner pour faire en sorte qu'ils deviennent plus intelligents. C'est le monde à l'envers, à l'instar de ce qui se pratique quelquefois dans les ordres professionnels, et tout cela fait vraiment dur, si cet Institut reçoit, en plus, des subventions des 2 gouvernements ! !

Comment une science qui se qualifie être une discipline médicale dont l'objet est l'étude et le traitement des maladies mentales, peut permettre qu'en vertu de l'«étude» du Dr. Jacques Talbot, conclure que je doive me faire traiter jusqu'en février 2010 (selon une ordonnance prononcée par par le juge Richard Poudrier, le 20 mars à Trois-Rivières) et d'une autre étude (celle du Dr. Mailloux) plus objective, cette fois, affirmer que je ne souffre d'aucune maladie mentale et suis on ne peut plus apte à comparaître ? Dangereuse comme science ! Ne trouvez-vous pas ?

Par analogie, et puisque je suis, ou l'étais, devrais-je plutôt, malheureusement, le dire après tout le préjudice subi, technologue professionnel dans le domaine du bâtiment, c'est comme si mon client avait reçu l'information à l'effet que son bâtiment ne nécessitait aucun empattement sur ses murs de fondation et que moi je lui dise que non au contraire. Que son bâtiment nécessite une semelle parce qu'il s'écroulera un jour ou l'autre s'il est mal assis.

Ainsi comment cette étude du Dr. Talbot peut-elle avoir reçue l'assentiment du syndic adjoint du Collège des médecins avant que je décide, outré, de porter moi-même la plainte auprès du comité de discipline du Collège ? ? Prend-on n'importe qui pour assurer le suivi des enquêtes au Collège des médecins ? Car j'ai demandé une enquête mais curieusement personne n'est venu me rencontrer. Et on a rejeté la plainte, comme cela, suite à un seul appel fait, imaginez, à l'endroit de l'intimé. C'est du moins ce que le rapport du Dr Fortin d'une page et quart m'apprend. Faudrait que son président, le Dr. Yves Lamontagne, se montre davantage plus responsable que cela, il me semble, afin d'assurer la Protection du Public.

Le Dr. Mailloux est une personne humaine, simple et chaleureuse. Ce qui le différencie des psychiatres rencontrés à l'Institut Pinel de Montréal. Tous froids, verbeux, prétentieux et hautains. Sauf peut-être, le Dr. Frédéric Millaud, qui, je dois être honnête, a, au moins démontré de l'écoute et s'est montré compréhensif et sympathique à ma cause. Ce qui me rassure tout de même que la psychiatrie n'est pas complètement sur son déclin dans notre beau Québec que certains voudraient souverains mais je l'espère, pas seulement pour cette raison !

En contrepartie, je ne crois pas qu'un psychiatre tel le Dr. Michel Filion peut prétendre à guérir qui que ce soit; surtout pas lorsqu'il s'agit de guérir d'une anxiété car s'il y a eu un qui m'a causé beaucoup d'anxiété, c'est bien lui. Davantage préoccupé à protéger les immunités de ses confrères Talbot, Wolwertz et Morissette plutôt que de devoir simplement avouer que je ne souffrais de quelque maladie mentale que ce soit. Dire que les contribuables lui paient un salaire d'au delà de $200,000 par année pour causer la maladie mentale plutôt que de la guérir. Autre beau gaspillage de fonds publics, si vous voulez mon avis. Surtout qu'il entraîne, en plus, des psychiatres féminins en période de stage à Pinel. J'espère seulement, pour l'avenir de la psychiatrie au Québec, qu'elles garderont leur esprit de synthèse et d'analyse apprise à l'école et ne désapprendront pas de lui !

Je suis d'avis que s'il y avait seulement des Dr. Mailloux ou des Dr. Millaud à l'Institut Pinel, celle-ci ne serait pas confronté continuellement à des poursuites légales du genre de celle contractée par la famille du jeune Justin-Scott St-Aubin, mort d'une arythmie cardiaque le 28 novembre 2007 au Centre de détention de R.D.P. parce qu'il manquait un lit pour le recevoir à l'Institut Pinel alors que visiblement il souffrait de troubles dépressifs, ai-je appris des médias si ceux-ci ont rapporté objectivement les faits. En ce sens lire mon commentaire pour le moins troublant au bas de l'article suivant en cliquant simplement sur: http://acharnementjudiciaire.blogspot.com/2009/02/un-bref-resume-du-prejudice-et-de.html

Aussi, et ayant tout de même appris des choses de cette merveilleuse aventure avec le monde judiciaire, pourrais-je me permettre de conseiller les substituts «dithyrambiques» du procureur général que sont les Jacques Rouillier de Montréal et David Bouchard de Trois-Rivières, et les juges obscurs et sournois que sont Sansfaçon de Montréal et Poudrier et Tremblay de Trois-Rivières, d'arrêter de verser dans la décrépitude mentale et l'extase euphorique provoqué par le sentiment du pouvoir excessif qu'on a sur d'autres individus parce qu'un jour quelqu'un d'autre nous a offert cette opportunité. De faire donc, le travail que l'on demande de la part de poursuivants complices des juges et vice-versa pour épousseter du chemin, les dangereux criminels pris dans le collimateur menant au Royaume de la Reine, serait suffisant, il me semble. Pas besoin de s'en prendre aux honnêtes citoyens et faire du zèle par esprit de contradiction ! ? Une maladie qui se traite peut-être grâce à la médication. Faudrait consulter le Dr. Mailloux peut-être ?

Puisque comment peut-on autrement expliquer que le Dr. Mailloux est identifié comme mon médecin-traitant et non comme mon médecin-consultant sur les promesses à comparaître qu'on m'a fait signer de force ? Que font-ils alors des décisions successives de la juge Louise Villemure, du 18 décembre 2007, à Montréal, du jugement de la Cour d'appel du 27 octobre 2008 à Québec, du jugement du juge Jean-Pierre Boyer du 11 novembre 2008, et de la décision de la Commission d'examen des troubles mentaux (CETM) du 10 décembre 2008 et prise à l'Institut Philippe Pinel ? Est-ce que tous ces juges et avocat(e)s se sont exprimés après avoir entendu et soupesé les témoignages d'experts pour ensuite ne rien dire ou ne rien faire pour faire avancer les dossiers judiciaires toujours aux frais des contribuables ? Peut-on aller de l'avant un moment donné ? Ou s'applique-t-on à ce que tout cela dure le plus longtemps possible afin de, sans doute, justifier d'autres postes à des «amis» qui désirent eux aussi devenir juges. Car tout cela semble très payant. Ces derniers semblent d'ailleurs investir, par surcroît, le moins d'effort possible pour tenter de comprendre les causes qu'ils ont ainsi à «juger» et faire rouler la banque davantage mais n'essuyer que du mépris en contrepartie de la part de justiciables indubitablement trompés ainsi ?

Par ailleurs, et à cette question, le Dr. Mailloux était bien d'accord avec moi pour dire qu'il était mon médecin-consultant et non mon médecin-traitant.

Considérant que je reconnais maintenant que notre système de justice tel qu'il est administré présentement, peut détruire un honnête individu juste en produisant du papier, il m'apparait important maintenant qu'on s'entende sur les termes précis. Une responsabilité que doit absolument assumer un juge, il me semble. Alors qu'il se complait à ne pas l'assumer par complaisance et complicité.

Si cela n'est pas de la persécution, je me demande bien comment on doit appeler cela ? ?

Faudrait arrêter l'hécatombe à la fin...





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