Prévenir la violence et la criminalité ?
Le ministre fédéral de la justice, M. Rob Nicholson, étant lui-même un avocat de profession, devrait commencer par mettre en place des équipes de travail non formées exclusivement d'avocats afin de prévenir et tenter d'enrayer la criminalité de plus en plus véhiculée par les «acteurs judiciaires» mêmes «oeuvrant» dans nos Palais de justice du Québec mais aussi dans ceux du reste du Canada.
En ce sens judicieux serait de tenir, de toute urgence, une Commission Royale d'enquête sur l'administration de la justice avant de demander que soient déposés à la Chambre des Communes, des projets de lois visant à alourdir les sentences des criminels liés aux gangs. Car à quoi sert un projet de loi visant à alourdir leur sentence si on les libère avant même qu'il y en ait une !
Pendant qu'à Ottawa le gouvernement conservateur «reprend l'un de ses thèmes favoris» visant à alourdir les sentences des criminels reliés aux gangs»(1), la juge Bourque, elle, les libère avant même que soit tenu un procès avec un jury. Ce dernier aurait sûrement décidé de façon plus convenable du sort de certains d'entre eux en tirant tout simplement les bonnes inférences ! ?
Une théorie sur les inférences que la juge Bourque explique au jury lors de son adresse d'avant délibéré mais une théorie qu'elle-même ne semble pas avoir assimilée tellement elle démontre dans ses jugements déficients ou carrément volontairement biaisés, ne pas être en mesure de tirer convenablement les siennes. Et à un point tel où même un profane du droit est en mesure de s'en apercevoir de lui-même plutôt facilement.
Quant à la Cour d'appel, je suis formel et demeure d'avis que le juge en chef J.J. Michel Robert, n'en déplaise à la ministre Weil et au premier ministre Charest, devra, par respect pour le Public et moi-même, remettre sa démission. Car son absence totale d'intégrité et d'honnêteté intellectuelle ne peuvent autrement que l'empêcher de statuer sur l'appel de la décision de la juge Sophie Bourque dans l'«affaire Ellis».
Considérant que ce dernier l'a «protégé» en s'offrant une audition avec lui-même le 28 août 2006 sur ma requête de plein droit visant la «ré-écoute» du prononcé du verdict du jury du 21 juin 2006. Et ce pendant que j'étais toujours maintenu sous garde à l'Institut Pinel et qu'on me considérait, à tort, inapte à comparaître ! Le juge Robert récidivait ensuite dans son «jugement» du 14 mai 2008 dernier en fermant le dossier et en faisant croire au lecteur que je m'y étais présenté personnellement alors, qu'encore une fois, je n'y fus même encore invité puisque maintenu illégalement sous garde à l'Institut Pinel de la même manière redondante ! Cela est bien de la dictature appliquée voire de la tyrannie. Non plus de la démocratie. Et les québécois n'ont pas besoin d'un anti-démocrate ou d'un tyran comme juge en chef. Mieux vaut encore un séparatiste honnête qu'un fédéraliste véreux et corrompu !
Il y a tout de même des limites à ce qu'un juge a le droit de faire mais surtout des limites à ne pas faire ce que le civisme même nous dicte qu'il soit inconvenant de faire pour le commun des mortels. Le premier ministre Charest doit donc se montrer responsable et agir s'il ne veut pas perdre de lui-même ainsi sa cote de crédibilité auprès du Public qui l'a réélu en majorité aux dernières élections. A moins que cela soit lui-même qui lui dicte les ordres ! L'inférence étant même facile à tirer si rien n'est fait du coté de sa démission dans les plus brefs délais !
Quant à Charles Momy, président de l'Association canadienne des policiers, ce dernier s'exprime ainsi:
«Ça frustre tout le monde quand on voit des gens des gangs de rues tuer des gens et sortir de prison après deux ou trois ans. Donner des peines de prison plus longues à ces criminels, je présume que ça les encouragerait à y penser deux fois (avant de commettre le crime) a t-il soutenu.» (1)
Le criminaliste, Me Rancourt qui a curieusement qualifié la décision de la juge Bourque de courageuse (Comment a-t-il été payé pour affirmer telle énormité et désinformer ainsi le Public via le Journal de Montréal édition du 13 janvier 2009 ?) et le juge en chef Robert de la Cour d'appel ont-ils compris le message ?
J'ose espérer que oui... afin que cesse l'hécatombe que diable !
Daniel Bédard
(1) Journal de Mtl., vendredi le 27 février 2009, p.16
dimanche 1 mars 2009
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